Le double concerto forestier : un dialogue entre une trompe de chasse et un violoncelle, soutenu par l’orchestre. Pour cette création, les parties de solistes seront interprétées par Lionel BRÉVIÈRE et Pierre FONTENELLE.
Cette pièce conte la terrible histoire de « La Blanche Biche », un monument de la culture du monde de la chasse et de la forêt, déjà repris maintes fois dans des chansons, ou dans différentes oeuvres.
Renaud, chasseur chevronné, incarné par la trompe de chasse, traque sans cesse une blanche biche interprétée par le violoncelle, sans savoir qu’il s’agit de Margueritte, sa propre soeur, qui a la faculté de se transformer à la tombée de la nuit.
Trois mouvements distincts avec des ambiances variées pour permettre de faire découvrir plusieurs facettes de la trompe de chasse et du violoncelle.
Dans le premier mouvement, la vènerie, son style et son phrasé caractéristique se mêlent à une culture plus classique de la musique. Vous entendrez donc du ton pour chien fougueux, des hourvari hargneux, et des tayauts sauvages, pour contraster avec les lignes lyriques, les arpèges et les grandes envolées du violoncelle.
Dans le second mouvement, au contraire, le calme se conjugue avec l’inquiétude. Sur un fond d’harmonie cristalline et magique, la trompe se découvre dans un registre doux, majestueux et intrigant, tandis que le violoncelle pudique chante sa complainte.
Troisième mouvement festif et taquin. La trompe héroïque pousse l’orchestre tout comme les veneurs entraînent leurs meutes, au détriment du violoncelle qui subit des assauts incessants. Énormément d’énergie conclue cette histoire d’apparence légère, mais qui dans le fond cache un drame.
Les sonneurs et les amateurs de vènerie reconnaitront sans doutes quelques fanfares qui se cachent de-ci de-là…
Lionel BRÉVIÈRE, sonneur de trompe
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